Jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, le travail du lin (culture, rouissage, teillage, filature et tissage) constituait une importante activité économique de la région.
Semé en avril, le lin était arraché une centaine de jours plus tard. Le rouissage des tiges permettait d’extraire les fibres (filasse ou étoupe) par l’action des bactéries et des moisissures. L’élimination des gommes et des résines se faisait ainsi au fil de l’eau, dans les routoirs ou à terre. La paille rouie subissait ensuite le teillage avant la filature et le tissage.
Il existe des vestiges de 18 routoirs à lin en bordure du Jaudy.
L’anse du Guibell à Pouldouran abrite 3 routoirs aux maçonneries différentes.
Ces routoirs appartiennent au domaine privé ; ils ont été restaurés ces dernières années.
Situation : Le village de Pouldouran se trouve à environ 3 kilomètres au sud-est de Tréguier ; les routoirs se trouvent non loin de la route joignant Pouldouran à La Roche-Derrien.